À propos de la « jeune » plateforme Prot'ICO : Celle-ci s'appuie sur une longue expertise scientifique et technique portée par ses deux coresponsables, et du personnel dédié.
L'évolution des appareillages nous permet d'envisager rapidement passer d'un mode « classique » de préparation manuelle de dizaines de microgrammes de protéines encore manipulables à la main, à moins du nanogramme, représenté par une poignée de cellules. Dans cette optique, nous déposons plusieurs demandes de cofinancement pour acquérir le matériel nécessaire à la manipulation de nanovolumes. Cela nous permettra de mettre à portée des équipes de recherche les données d’expressions protéiques extraites par exemple de quelques cellules d'une biopsie à faible cellularité qui auraient auparavant été écartées, ou encore d’une population cellulaire rare porteuse d'un marqueur tagué.
En effet, le TimsTOFpro2 et deux chromatographes de pointe déjà accessibles sur la plateforme rendent ces objectifs atteignables, mais nous devons disposer de la technologie de prélèvement, de comptage, de digestion et de chargement -sans pertes- d'aussi faibles quantités de cellules.
Ce projet d’équipement et de développement méthodologique porterait des fruits qui bénéficieront à la communauté scientifique. Cela mettrait en lumière un dispositif unique dans une structure CRLCC afin de s'affirmer au sein des infrastructures nationales.
Au-delà, à 2 ou 3 ans, avec des protocoles robustes mis en place, nous anticipons que la prochaine génération de spectromètres comblera alors le mince gap nous séparant de l'analyse protéomique de la cellule isolée. Un concept qui prêtait encore à sourire il y a moins de 5 ans, sérieusement envisagé désormais et que nous souhaiterions être parmi les premiers à mettre en œuvre.
Retour à la page d'accueil